mardi 2 janvier 2007

Bienvenue dans la grande aventure de la Vie!

Selon mon expérience personnelle, une des moyens de parvenir au bonheur, c'est d'appliquer nos nouvelles connaissances au fur et à mesure dans notre vie de tous les jours. Il ne sert à rien d'attendre, il ne sert à rien d'avoir peur, il ne sert à rien de courir, agissez un peu comme la tortue, petit train ira loin!!!

Ne commettez pas mon erreur, celle d'attendre d'être parfaite, de tout savoir, de tout retenir, de tout pratiquer, de tout maîtriser, ouf ! avant de me donner la permission ( je croirais entendre mon beau-frère: c'est mon coach de Vie mais ne lui dites-pas car il ne le sait pas, ça risquerait de me coûter cher car il consacre beaucoup de temps à me ramener vers ma voie personnelle lorsque je m'égare) de passer à l'action en faisant entièrement confiance à ma voie intérieure, que de temps perdu , que d'hésitations inutiles! Je n'ai aucun regret mais j'aurais pu vivre tellement plus sereinement et, surtout sans ces douleurs physiques qui étaient devenues, avec le temps, mes plus fidèles amies. Elles me rappelaient que souffrir c'était ma façon à moi de montrer à tous que j'existais, moi aussi. Enfin, que je voulais, bien sûr inconsciemment, surtout le faire sentir à mes parents, si je souffre c'est que j'existe, si je souffre, maman s'occupe de moi, mon mari s'occupera de moi, mes enfants s'occuperont de moi, si je souffre, j'attirerai l'attention, ce besoin fondamental qui me manquait, j'étais l'enfant intelligente de la famille donc je pouvais me débrouiller seule, j'étais l'enfant sage de la famille alors je pouvais me débrouiller seule, j'avais tout pour moi , même la beauté, alors je pouvais tout faire tout seul ......alors pourquoi cette enfant a tellement pleuré que c'est presque la seule chose qu'elle se rappelle de son enfance et de son adoslescence. Elle a pleuré jusqu'à l'âge de trente-deux ans, jusqu'à la semaine magique où elle s'est inscrite à un cours de croissance personnelle axé sur la thérapie primale et où- surprise!, cette femme a passé onze jours à crier une grande partie de la colère, de la détresse qu'elle avait accumulée au cours des années tellement importantes de sa petite enfance. Enfin, j'ai été reconnue, acceptée telle que j'étais, avec mes qualités mais également et c'est le plus important avec mes faiblesses.

Les blessures de l'enfance sont souvent tellement grandes que seuls les années , le soutien constant et encourageant des soeur , frère, mère et beau-frère relations, des amis (es) , et les efforts constants vers l'acceptation, le lâcher-prise véritable et la libération des chaînes du passé peuvent arriver à toutes les guérir ou du moins en grande partie. Dans mon cas, le chemin est long , le vôtre peut être plus rapide, ça dépend de chacun, le principal c'est de vouloir changer et de faire confiance à l'être divin qui se trouve en chacun de nous.

Ce qui m'aide le plus, c'est de considérer que la vie n'est qu'un jeu, puisque dans le fond ce n'est qu'un jeu, qu'un pâle reflet de la Réalité qui n'est pas celle que l'on croit connaître!


.....à suivre

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